L’histoire : une disciple de Lacan vient étudier un cas intéressant de prosopagnosie (maladie qui amène à ne plus reconnaître les visages) dans un hôpital psychiatrique isolé dans la campagne française.
Le cadre : l’action se passe quelque temps après la seconde guerre mondiale, la population est encore marquée par les atrocités qui ont eu lieu. L’hôpital est paumé, coupé de tout, loin du village le plus proche et on sent que tout cela peut très vite dégénérer. En prime, pas de nouvelles technologies pour appeler à l’aide : pas de téléphone portable mais pas de médecine moderne non plus.
Les personnages : ils sont bien ficelés, avec leur part d’ombre et de lumière. L’héroïne et son ami le plus proche sont attachants. Chacun a sa part de mystère qui sera éclairée en temps et en heure. On a aussi une grande variété de personnages : aussi bien du côté des soignants que des malades. Tous sont bien construits avec un passé et des défauts qui leur sont propres.
Mon avis : un thriller passionnant, jusqu’à la fin qui m’a bien surprise, par contre ce roman est éprouvant : entre la scène de “soins” de l’époque racontée dans le moindre détail et l’ambiance étouffante de cet asile, il faut quand même avoir le cœur bien accroché pour finir la lecture ^^