Dans ce troisième tome du Murder Club, on retrouve notre groupe de retraités au complet : Ibrahim, pyschiatre obsédé par les mots croisés et les codes en tout genre, Ron, ex syndicaliste, Joyce, infirmière bavarde et un peu tête en l’air et Elizabeth, ex espionne du MI5 (ou 6 ?), mariée à Stephen, amoureux des livres et joueur invétéré d’échecs. Cette fois, Joyce leur demande de ressortir un dossier vieux de 10 ans, une jeune journaliste tuée alors qu’elle était sur la piste d’une énorme fraude à la TVA.
Récemment ma moitié m’a demandé ce qui me plaisait tant dans les policiers et cela m’a amené à admettre que ce n’est pas tant l’enquête que la narration et les personnages, ces éléments qu’on retrouve au fur et à mesure d’une série. Je me suis mise à faire du tri dans ma PAL mais cette série va y rester. J’ai adoré le coté “so british” des personnages. Petit exemple : quand une des vieilles dames est coincée avec un blanchisseur d’argent qui veut la tuer, très vite on se retrouve avec une tasse de thé et une conversation plaisante sur les cryptomonnaies… J’adore l’humour de cette série mais ce n’est pas dénué non plus de passages plus touchants, notamment au sujet de la santé de Stephen..
Bref, des répliques et des situations marrantes, des personnages attachants, même certains qui sont plus secondaires que d’autres, une narration efficace et de l’émotion. Vivement le tome 4 des enquêtes du Murder Club du Jeudi.