Résumé :
Londres en 1946. Le Bureau du Mariage idéal commence tout juste à prendre son envol et les propriétaires, Mlle Iris Sparks et Mme Gwendolyn Bainbridge, ont besoin d’un bureau plus grand et d’une secrétaire pour faire face à la demande croissante. Malheureusement, l’argent manque. Alors, quand la cousine de Gwen arrive avec une offre intéressante, elles sont tout ouïes.
La princesse Elizabeth s’est entichée d’un prince grec, mais une lettre de chantage, faisant allusion à des informations potentiellement préjudiciables le concernant, met en danger l’alliance entre les deux familles. Pour éviter les commérages au palais, la famille royale se tourne vers Gwen et Iris pour découvrir le passé secret du prince, avant l’annonce de ses fiançailles avec Elizabeth. L’avenir de l’Empire et celui du Bureau sont en jeu !
Critique :
J’avais hâte de retrouver les enquêtes de Sparks et Bainbridge, l’ex-espionne et la veuve aristocrate. J’ai encore adoré l’alchimie entre les deux femmes, leur humour, leur aplomb dans cette société encore bien rigide à la fin de la guerre. L’auteure écrit vraiment des dialogues plaisants, bourrés de réparties mordantes. L’enquête m’a un peu parfois perdue, beaucoup de personnages, j’ai peut être lu un peu vite. Enfin le bouquet final a été explosif et l’épilogue m’a aussi beaucoup plu et un peu émue.
Petit point qui m’a fait rire : je lis ce genre de roman pour me changer les idées entre deux ou trois lectures pour l’agrégation avec au programme l’histoire de la BBC de 1922 à 1995 ainsi que Henry V de Shakespeare. Et j’ai trouvé marrant de voir des références à ces deux sujets : mention de Music While you work, émission de musique de la BBC pour aider à travailler dans les usines pendant la guerre, information que le mariage d’Elizabeth fut le premier diffusé à la télévision et Sammy, l’ami dramaturge et acteur de Sparks et Bainbridge, taillé comme une armoire à glace mais aussi doux qu’un agneau, qui en plein dénouement, pris par la théâtralité des révélations, se met à déclamer le discours de St Crispin, celui d’Henry V motivant ses soldats à la veille d’une bataille qui apparait alors comme perdue d’avance face au nombre des français face à eux.
j’espère que l’auteure sortira une suite à cette série de romans policiers.