L’histoire. Un enfant disparaît sur la lande d’une petite île suédoise. S’est-il perdu puis a-t-il emporté par la mer ou a-t-il fait une mauvaise rencontre ? Vingt ans plus tard, le grand père, désormais en maison de retraite, reçoit un objet qui va lui permettre d’élucider ce mystère. Le vieil homme fera aussi appel à sa fille, la mère de l’enfant, qui ne s’est jamais vraiment remise de sa perte. Cet ultime rebondissement aura-t-il raison de ce qu’il reste de vie à la jeune femme ou est-ce que cela lui permettra d’apaiser sa douleur enfin ?
_ Le cadre._ Le lecteur se retrouve plongé dans un petit village balnéaire dans une île suédoise un peu désertée par sa population, surtout à la basse saison. Comme l’autre roman de Johan Theorin que j’avais lu, j’ai retrouvé des personnages souvent seuls, solitaires, livrés à eux-mêmes et hantés par leurs ruminations.
Mon avis. Au final, j’ai beaucoup aimé ce roman. Il prend son temps pour mettre en place une ambiance, des personnages. Je suis ressortie de cette lecture avec un sentiment d’apaisement malgré la violence de l’histoire racontée. J’ai aussi apprécié retrouver ce grand père qui était déjà présent dans le tome que j’avais lu. J’ai hâte de lire le prochain tome de cette quadrilogie.