L’histoire : Métellus, jeune homme de bonne famille romaine, visite Alexandrie au sein d’une délégation diplomatique romaine. Ville des savoirs et des arts, ainsi que de tous les plaisirs, le jeune homme se délasse jusqu’au moment où un mathématicien bougon et cupide se fait assassiner. Le romain décide donc d’enquêter…
Ce tome : pas de bol pour moi, ce tome appartient à une saga, dont ce n’est pas le premier opus. Je n’aime pas débarquer au milieu d’une série. J’ai persisté dans ma lecture car le roman est assez court et qu’il me permettait de valider la case antiquité pour mon bingo policier.
Les personnages : le lecteur découvre une jolie brochette de personnages variés : diplomates romains, famille royale égyptienne, peuple d’Alexandrie. Je vais surtout me pencher sur Métellus qui m’a rendu le récit assez pénible avec ses commentaires. Métellus est arrogant et méprisant envers ceux qu’il considère comme ses inférieurs : les serviteurs, son esclave. Bref Métellus est assez désagréable.
Alexandrie. C’est dommage parce que l’auteur parvient à faire revivre cette ville mythique, en évoquant les différents quartiers, les différentes populations qui se mélangent, les musées, les bibliothèques, l’histoire même de cette ville. Sur ce point, le roman me semble assez réussi.
L’intrigue policière. Rondement menée mais au final assez secondaire sur la plongée dans Alexandrie que ce roman constitue.
Conclusion. Un roman qui ne m’a pas convaincue. Un cadre envoutant mais un personnage principal détestable qui m’a gâché ma lecture. Clairement je n’essayerai pas les autres romans de cette série.