Résumé :
Abandonnant son pays ravagé par les guerres tribales, le jeune Vazkor est parti au hasard, hanté par une seule pensée : retrouver Uasti, la Sorcière Blanche qui a assassiné son père, et la tuer. Tant qu’elle vivra, il n’y aura pour lui ni paix ni bonheur. Et pourtant, sur sa route aventureuse, les tentations de la puissance et de l’amour vont l’assaillir : un empire s’offre à lui, une reine cherche à le retenir. C’est que Vazkor est doué de pouvoirs qu’il ignorait : son épée se révèle invincible, il sonde sans peine les esprits, il ressuscite les morts. Il se découvre encore d’autres dons magiques, plus dangereux. Ces dons l’exaltent, l’effraient aussi. De qui les tient-il ? Sont-ils ceux-là mêmes d’Uasti dont il a enfin retrouvé la trace ?
Critique :
Troisième tome de la saga d’Uasti, ce roman nous permet de suivre encore Vazkor à la recherche de sa mère dont il veut la mort. Le récit se divise en deux parties : Vazkor essaie de se construire une vie parmi un peuple qui le prend pour un sorcière puis au final, il décide d’achever sa quête pour sa mère.
Enfin ! Enfin Vazkor évolue. Il commence enfin à se fatiguer de sa quête pleine de haine. Une évolution plus que bienvenue. Il passe de la grosse brute qu’il était dans le tome précédent au sage conseiller du futur empereur. Il apprend aussi peu à peu à compatir avec le genre humain. Au début il les soigne par intérêt, pour se forger sa légende et il passe à des motifs plus altruistes. Il reste cependant assez froid.
Coté intrigue, j’ai bien aimé la première partie. Contrairement aux deux premiers romans de la saga, l’auteure prend le temps de bien ancrer les personnages, à donner de la vie aux lieux parcourus. Dans les deux autres tomes, les lieux s’enchaînent tellement vite…
La fin est “spéciale” et osée en termes de tabou. Je reste assez sceptique sur la fin choisie mais au moins il y a une fin à cette errance.