Résumé :
J’ai séjourné en hôpital psychiatrique. Pas de quoi fouetter un chat sauf lorsque, comme moi, vous êtes fils de stars. Par crainte du scandale, mes parents m’ont expédié loin d’Hollywood, dans la vieille Europe. Les meilleurs spécialistes m’ont déclaré guéri. En vérité, la thérapie a échoué. Les songes ont repris, plus dangereux que jamais. Malgré moi, je me trouve mêlé aux intrigues de puissants Rêveurs. Des gens charmants et bien décidés à m’éliminer, mais avec élégance. M’entêter serait totalement déraisonnable. Pourtant, deux plaies à vif m empêchent de tourner la page… La première est une fille. La seconde, une soif de vengeance. Je m’appelle Walter Krowley. Vous tenez mon journal intime. Prenez-en soin. Ce livre pourrait devenir mon testament…
Critique :
Acheté par hasard dans une bouquinerie parce que La Tour des Illusions du même auteur m’avait laissé un souvenir assez fort, ce roman est un gros coup de cœur. L’intrigue est sympathique, bourrée de rebondissements, de personnages farfelus et hauts en couleurs. Malgré le côté loufoque, l’auteur ne nous perd pas dans de longues divagations mais il y a quelques longueurs sur la fin.
Mais surtout, surtout, l’atout incontestable de ce roman réside dans l’écriture de l’auteur, qui m’avait déjà plu lors de ma lecture précédente. C’est drôle et grinçant.
{{J’ignore si la mort de Maman lui a causé une peine quelconque. A son enterrement, il était tel que les critiques le décrivaient à ses débuts, un “glaçon”. Et encore, les passagers du Titanic ont connu des icebergs moins distants (p. 18). }}
Il y a aussi des passages qui m’ont touchée parce qu’ils sonnaient particulièrement juste.
{{Ma vengeance ? Bof, oublié tout ça. La haine est un poison qu’on se donne à soi-même en espérant que l’autre en meure. (p.289).}}
Bref, ce roman me donne envie de lire davantage de choses par cet auteur :).