Résumé éditeur :
Dans un monde où les Nécromants peuvent utiliser les compétences des morts, chacun cherche à se lier aux fantômes les plus puissants : le meilleur sorcier, le combattant le plus doué, le marchand le plus rusé… Mais lorsque la jeune Morla se fait posséder par un ancien archimage, c’est son frère qui devra trouver un moyen de l’aider – et accessoirement, de sauver le monde. Son frère, qui ne sait invoquer qu’un érudit tête-en-l’air, un guerrier maladroit… et une danseuse du ventre.
Critique :
Tout d’abord un grand merci à Babelio et aux éditions Drakoo pour avoir eu la chance de recevoir cette BD lors de la masse critique de mai 2021. J’ai vraiment adoré cette BD et attend avec impatience le tome suivant.
Les dessins de Tina Valentino sont magnifiques et j’aime particulièrement l’ambiance créée : il y a un petit coté mille et une nuits dans les paysages et des personnages fantastiques un peu à la Black Sad qui côtoient des humains. Cela donne un résultat très sympathique.
Côté intrigue, on suit surtout le héros, qui n’est pas très dégourdi, notamment avec les femmes. Il faut dire qu’il n’est pas aidé vu les esprits qu’il peut invoquer. J’ai apprécié l’attitude du héros vis à vis de ses esprits : on sent une certaine pitié, ou même de l’affection entre ce nécromant et ses alliés alors qu’on est d’habitude sur un registre de domination. En prime, la fin du tome m’a surprise et m’a laissé impatiente de connaître la suite.
On a de très très nombreuses touches humoristiques qui donne un ton très léger et très agréable. En prime, on a aussi des clins d’œil à des films ou des chansons. J’ai repéré du Mission Cléopâtre et du Peter et Sloane mais je suis sure d’être passée à coté d’autres références.
Au final, une BD très aboutie qui a un petit côté Lanfeust (monde médiéval avec de la magie, des personnages qui ont des pouvoirs variés, ici cela dépend de l’esprit invoqué pour le héros, une quête décisive, de l’humour et des clins d’œil) qui en prime a l’avantage de n’être apparemment qu’en deux tomes. Pas de série à rallonge et j’avoue que cela fait plaisir.