Résumé de Black Angel / Le Maître des mensonges de Graham Masterton
Une série de meurtres spectaculaires secoue la ville de San Francisco. Il est évident qu’ils ont le même auteur, mais impossible de trouver le moindre schéma récurrent, le moindre lien entre eux, si ce n’est leur caractère atroce. En fait, les seuls indices dont dispose le policier chargé de l’enquête sont d’ordre surnaturel, comme ce visage fantomatique qui apparaît dans sa propre main pour lui murmurer secrets, menaces et… mensonges. Auteur de « Tengu », « Apparition », « Les guerriers de la nuit », Graham Masterton est le plus imaginatif des écrivains anglais de terreur. Il nous offre aujourd’hui une histoire de tueur en série qui repousse les limites du genre.
Critique :
Ado, j’adorais Graham Masterton. Les scènes gore n’avaient pas vraiment de prise sur moi à l’époque. Il avait pour habitude de mélanger violence et sexe pour rendre ses romans d’horreur encore plus efficaces.
Le début de Black Angel est pour le moins efficace : le narrateur nous présente une gentille petite famille dans son rituel du soir tout en égrenant un compte à rebours angoissant. Puis le moment tant redouté (par le lecteur car les personnages ne s’y attendent pas) arrive : un malade débarque dans le salon et torture les habitants de la maison. Une fois bien torturés (et cloués littéralement au sol), le criminel viole la femme. J’ai trouvé cela si gratuit que je n’ai pas eu le courage de continuer. Je n’ai rien contre les scènes violentes et je suis habituée à l’écriture de Graham Masterton, mais autant j’ai des exemples de scènes violentes qui apportent quelque chose à l’intrigue, un frisson supplémentaire mais là …
bref j’ai abandonné le roman et ne compte pas réessayer plus tard. J’ai déjà une PAL assez longue sans l’encombrer de romans qui ne passent pas. Je pense tenter récemment un autre Graham Masterton, Katie Maguire.
Boycott
Comme un certain nombre de lecteurs, j’ai aussi décidé de boycotter une maison d’édition SFFF suite à un article de [mediapart|https://www.mediapart.fr/journal/france/210421/metoo-le-patron-d-une-maison-d-edition-mis-en-cause?onglet=full]. Certes l’entreprise n’est pas responsable des agissements d’UN membre mais la politique de l’autruche suite à ces révélations (suppressions de toute mention à cette histoire sur leur FB et refus de s’exprimer et en accusant les victimes) ne passe pas. Je suis aussi gênée par le silence de leurs collaborateurs, notamment les entreprises qui travaillent avec eux sur des licences ou les auteurs étrangers qui n’ont pas BESOIN précisément de cette maison d’édition.
Bref, je n’achète plus chez eux et ne publierai plus sur leurs éditions. Je me procurerai la VO pour les auteurs anglophones traduits chez eux. Je n’ai pas encore décidé de ce que je ferai des livres et ebooks que j’ai déjà chez eux, ce qui représente la bagatelle de 156 titres : les lire ou pas ?