Résumé :
Dans ce joli pavé (mon édition fait 800 pages), l’auteur nous raconte la vie d’une petite bourgade dans la campagne anglaise, Middlemarch. On y suit les histoires de Dorothea, jeune femme idéaliste emplie de dévotion et d’illusions, celle de la famille Vinci, et notamment des deux aînés des enfants, Fred, jeune homme insouciant qui ne sait pas trop quoi faire de sa vie, et Rosamond, sa soeur belle mais vaniteuse, celle aussi de la famille Garth, famille modeste mais travailleuse ainsi que de bien d’autres personnages
Critique :
Middlemarch est un classique de la littérature anglais. J’avais déjà lu Le Moulin sur la Floss, de la même auteure (oui, George Eliot est une femme) pendant mes études. Je me souviens peu du contenu mais je me rappelle avoir beaucoup aimé à l’époque.
J’ai adoré ce roman. J’ai aimé cet coté chroniques de vie : on sent bien l’ambiance petite ville de campagne, avec le poids des cancans et des rumeurs, le regard porté sur ses voisins, la pression ressentie par le personnages à cause de ce regard, le fait que tout le monde connaît tout le monde. George Eliot retranscrit bien l’ambiance et les intrigues de ce genre de sociétés restreintes avec les ambitions des uns, les jalousies et médisances des autres etc.
Ce roman foisonne en tout sens : nombreux thèmes sont abordés (l’amour, l’argent, la carrière, la religion, les illusions), de très très nombreux personnages se baladent dans les rues de Middlemarch, on a aussi de nombreuses digressions autour des couples autour desquels l’action se centre.