Le roman s’ouvre sur une belle journée d’été en 1981. David Umber, un doctorant en histoire, prend un verre en terrasse dans le petit village d’Avebury. Une jeune nounou accompagne trois jeunes enfants pour une promenade, deux petites filles et un jeune garçon. Puis un homme profite d’un moment de distraction pour enlever la plus jeune, Tamsin, deux ans et s’enfouit dans une camionnette. Sa sœur tente d’arrêter le véhicule et se fait renverser.
Une vingtaine d’année plus tard, David est contacté par le policier qui avait mené l’enquête à l’époque. Il est désormais à la retraite et a reçu une lettre anonyme l’invitant à reprendre les recherches. Les deux hommes s’unissent pour essayer de découvrir ce qui se cache derrière cette histoire.
Globalement Les Mystères d’Avebury est un roman policier honnête avec une intrigue assez intéressante. Ce que j’ai aimé c’est l’enchevêtrement des deux pistes : l’enquête policière sur l’enlèvement de Tamsin et le meurtre de sa sœur mais aussi les recherches universitaires de David, car les deux sont liées.
J’ai apprécié cette lecture. Cela se lit bien. J’ai bien aimé le personnage principal, David Umber, tiraillé entre oublier ce passé traumatisant (il avait fini par épouser la nounou, Sally, qui, rongée apparemment par la culpabilité de n’avoir pas pu protéger les enfants, s’était suicidée, quelque temps après leur séparation) et découvrir le fin mot de cette histoire, ce qui pourrait lui couter la vie, à lui et aux quelques amis qu’il lui reste.
L’intrigue historique est enrichissante car elle nous plonge dans un mystère véritable, l’identité de Junius, pamphlétaire du XVIIe siècle en Angleterre. L’auteur propose une hypothèse mais cela reste encore aujourd’hui un mystère.
Il manque un petit truc pour le véritable coup de cœur mais c’est un bon roman avec une intrigue policière solide et une intrigue secondaire historique (basée sur des faits réels).