Présentation éditeur :
Oubliez tout ce que vous savez sur le Graal.
Palais pontifical de Castel Gandolfo. Sur ordre du pape, les cinq cardinaux les plus influents du Vatican prennent connaissance d’un rapport explosif rédigé par Titanium, le leader mondial des algorithmes. Le compte à rebours de l’extinction de l’Église catholique a commencé.
Paris, Hôtel des ventes de Drouot. En remontant une filière de financement du terrorisme, Antoine Marcas, le commissaire franc-maçon, assiste à la mise aux enchères d’un sarcophage du Moyen Âge. Un sarcophage unique au monde, car il contient selon le commissaire-priseur, les restes d’un… vampire.
C’est le début de la plus étrange aventure d’Antoine Marcas.
Une enquête périlleuse qui va le mener, en France et en Angleterre, sur la piste de la relique la plus précieuse de la chrétienté.
Le Graal. Une enquête aux frontières de la raison qui ressuscite Perceval, le roi Arthur et la geste légendaire des chevaliers de la Table ronde.
Critique :
L’Empire du Graal est la 10e aventure d’Antoine Marcas, un enquêteur franc-maçon parisien. Je connaissais déjà la série de nom, j’ai du lire quelques romans parmi les premières enquêtes et j’avais globalement aimé. L’histoire d’une vente de vampire a attisé ma curiosité.
En s’attaquant au mythe du Graal, il est difficile de ne pas comparer l’Empire du Graal avec le Code Da Vinci qui mentionne le même mythe. D’ailleurs les auteurs ne se privent pas d’y faire de nombreuses allusions sans vraiment le nommer mais notamment en relevant le fait que le Code Da Vinci repose sur une théorie que Dan Brown n’a pas inventée et qui date des années 1980 (voir L’Enigme Sacrée de Lincoln, Baigent et Leigh).
Côté intrigue, j’ai bien aimé ce roman. Dans le cadre d’une enquête, Marcas assiste à la vente d’un sarcophage contenant un vampire. Par curiosité, il rencontre l’acquéreur, qui se trouve être un auteur de romans ésotériques ainsi qu’un frère. il se retrouve, bien malgré lui, obligé d’aider cet homme dans sa quête du Graal. Marrant comme ça me rappelle la notion de héros récalcitrant (caractéristique assez régulière dans les romans d’aventures).
J’ai apprécié la richesse des références qui vont de Chrétien de Troyes à Indiana Jones et Star Wars. Ce roman fait preuve d’une grande érudition et c’est une lecture passionnante.
Et, à 150 pages de la fin, tout s’effondre. J’ai trouvé que la dernière partie du roman gâchait un peu la fin du roman. J’ai trouvé la conclusion trop irréaliste, trop ésotérique et surtout trop longue.
Je ne regrette pas ma lecture, j’en lirai peut etre d’autres. Globalement j’ai beaucoup aimé malgré cette fin (aussi loufoque que la fin du Code Da Vinci dont les auteurs se moquent parfois).