Kyle Freeman est un réalisateur indépendant. Il est embauché pour tourner un documentaire sur une secte qui sévissant dans les années 70. Il va devoir interviewer les rescapés et parcourir les différents lieux où la secte s’est installée avec son cameraman afin de découvrir ce qui s’est réellement passé …
Ce roman est la 3e fiction d’Adam Nevill que je lis. Dans les deux premiers, Appartement 16 et Le Rituel, l’auteur avait démontré qu’il était très très bon pour créer une ambiance . L’action commence de façon banale : une randonnée dans les bois (le rituel), le tournage d’un documentaire (le temple), il pose ses personnages, il leur donne une raison de continuer leurs aventures (notamment dans le cas du Temple, le besoin d’argent et de reconnaissance de Kyle), et il créé des situations bien angoissantes…
Jusqu’ici j’avais un problème avec les fins de ses romans. Je n’avais aimé ni celle d’Appartement 16, ni celle du Rituel. La question que je me posais en lisant Le Temple des derniers jours était “à quel moment j’allais décrocher de l’intrigue?”. Et bien la réponse, à la dernière page, parce que c’était fini. Ce roman est vraiment le meilleur d’Adam Nevill : toujours aussi bon pour créer une intrigue solide, pour motiver ses personnages, pour créer une ambiance qui nous angoisse mais en conservant suffisamment de mystère pour nous pousser à continuer à lire, et cette fois on a une fin satisfaisante 🙂
De plus, on sent que cette fois, l’auteur a potassé son sujet, sur les sectes notamment. Logique puisque notre réalisateur Kyle fait pas mal de références aux autres sectes des années 70 au cours de son enquête sur le Temple. L’auteur nous fournit en fin de roman ses sources et c’est un point que j’apprécie beaucoup.
J’ai hésité à lire ce roman, à cause des deux premiers, mais l’intrigue me plaisait énormément. J’espère que l’auteur en écrira encore beaucoup dans cette veine-là.