Résumé éditeur :
A Seattle, on l’appelle le Magicien. C’est un anonyme, un sans-abri, qui lutte contre ses démons du Vietnam. Sa magie, c’est celle des petits riens du quotidien. Il a le Don. Il réconforte d’une parole, réchauffe le coeur de ceux qu’il rencontre. Mais son pouvoir est plus puissant qu’il ne le croit. Lui seul pourra, au péril de sa vie, sauver la ville d’un mal insidieux, d’une magie noire comme d’un goudron. Mais seulement s’il le décide…
Critique :
J’aime beaucoup les romans de fantasy de Robin Hobb mais je ne retrouve pas ce que j’ai aimé dans ses autres sagas.
Le personnage est assez mou : il ne sait rien, il ne fait quasi rien, il hésite, il se torture les méninges, il est complètement paumé, il passe son temps à réfléchir et ne fait pas grand chose. Il est aussi assez mal entouré : un magicien dont la seule activité est de danser, une femme magicienne assez mystérieuse qui parle à demi mots, une femme sans pouvoir mais un peu tordue qui me semble ne pas avoir une relation très saine avec lui (chantage, manipulation). Bref, aucun personnage ne m’a fait accroché au roman.
Il y a très très peu d’actions. On suit les déambulations du Magicien dans Seattle, l’hiver. Sa routine consiste à se trouver du café, parfois de la nourriture et de nourrir les pigeons.
Ce que je trouve dommage, c’est qu’il y avait une sacrée idée derrière ce magicien qui ne sait rien, qui a une bonne raison de ne se souvenir de rien et de cette femme Cassie, qui va le croiser encore et encore au fur et à mesure du temps. Mais ce n’est dit qu’à demi mots et au final ce n’est pas exploité.
Une lecture un peu décevante et frustrante.