L’inspectrice Sarah Geringën est appelée pour se rendre dans un hôpital psychiatrique pour un suicide. Une fois arrivée, le comportement des employés et du directeur est louche et les indices contredisent leur version des faits. Et surtout, le visage de la victime est défigurée par une expression de pure terreur… Sarah va s’accrocher à cette enquête et est déterminée à avoir le fin mot de cette histoire, quitte à voyager et à se retrouver face à des hommes de la pègre russe…
Le début du roman est captivant : un vieil hôpital psychiatrique, en pleine nuit, sous la neige, avec une mystérieuse victime sans nom, avec un chiffre gravé sur le front. Bref on est très vite happé par le roman. Puis on rebondit de question en question. J’ai trouvé qu’il y avait parfois quelques longueurs et les explications données sur la fin ne m’ont pas plus convaincue que cela.
Les personnages sont sympathiques. Sarah est très charismatique : ex membre des forces spéciales, très silencieuse, hantée aussi bien par son passé que par sa situation présente et pour qui la résolution de l’enquête offre comme une raison de vivre.. Elle va croiser un jeune homme dans sa recherche de la vérité et j’ai bien aimé le fait que lui étant un civil, il semble plus “fragile” qu’elle, moins apte à la violence que leur enquête déchaîne. Ça change un peu des faibles femmes qui se réfugient derrière des hommes forts.
Bien que la fin me laisse un arrière goût un peu décevant, les pages tournent toutes seules et j’ai passé un très bon moment à lire ce roman. Je lirai peut être la suite qui est parue récemment en poche, Le Complot avec, si j’ai bien suivi, au moins la même enquêtrice que je retrouverai avec plaisir.