Résumé éditeur :
Roland de Gilead, dernier justicier et aventurier d’un monde dont il cherche à inverser la destruction programmée, doit arracher au sorcier vêtu de noir les secrets qui le mèneront vers la Tour Sombre, à la croisée de tous les temps et de tous les lieux…
Critique
Tout d’abord cette édition s’ouvre sur une introduction par Stephen King, où il explique l’historique de ce texte, le contexte de production et les différentes étapes dans sa rédaction. Donc le texte que j’ai lu a été écrit quand Stephen King était encore un adolescent mais a été retravaillé quand l’auteur a décidé d’écrire les derniers tomes de cette saga.
J’ai beaucoup aimé ce mélange de fantasy, de western et de monde apocalyptique. Fantasy parce qu’on a un homme éduqué pour devenir l’équivalent d’un chevalier des temps modernes avec une mission et le sentiment quelque part d’être un élu. Western à cause du décor : un désert aride, on sent la poussière qui assèche tout et qui envahit y compris les villes que le pistolero trouve sur son chemin. Mais aussi à cause de l’arme et de la dégaine du héros. Enfin apocalyptique parce qu’il rencontre à plusieurs reprises des personnages hantés par le monde d’avant, avec la routine scolaire d’un adolescent, des grandes villes, avec les bâtiments en ruine qui parsèment le désert… Un mélange qui fonctionne très bien d’ailleurs.
Je lirai probablement la suite pour voir où cela nous mène car la fin du premier tome me laisse sur ma faim, beaucoup de questions restent en suspens…