Résumé éditeur :
La Goranie était jadis une terre de conquérants, elle n’est plus aujourd’hui qu’un pays occupé, avec à sa tête un roi fantoche. Dix ans déjà que les Traceurs, peuple guerrier descendu des montagnes pour « pacifier » le pays, règnent en maîtres sur le royaume. Discipline, terreur, corruption, tout semble fonctionner sans le moindre accroc jusqu’au jour où tout bascule. Une noce qui tourne au drame, un massacre tenu secret… et un homme qui se dit revenu d’entre les morts, pour lever le peuple contre l’occupant. On l’appelle le Fantôme, et pour animer la lame de fond qui renversera le régime, il a besoin de combattants – des mercenaires de haut niveau, capables d’encadrer, de former, et d’affronter les terribles guerriers de la Trace.
Critique :
Ayant dévoré les séries de fantasy précédentes de cet auteur (Le Puits des mémoires et Aeternia), ainsi que l’un des romans de fantasy (La Maitresse de Guerre), c’est avec plaisir que j’ai retrouvé l’univers de cet auteur, univers commun à toutes ses œuvres de fantasy. J’ai aussi retrouvé le style de l’auteur : vivant, fluide et assez addictif.
Ce roman a une particularité, par rapport aux trois autres œuvres de fantasy, que j’ai adorée. Les trois autres récits ont chacun lieu dans un lieu différent, trois espaces qui n’ont pas vraiment d’interaction au cours de l’histoire. Les personnages voyagent, certes mais jusqu’ici les héros des trois autres récits ne s’étaient pas croisés. Dans La part des ombres, un révolutionnaire cherche à recruter des mercenaires et ces derniers proviennent des histoires précédentes. C’est très plaisant de retrouver ces héros.
Bref encore un coup de coeur 😀