Présentation éditeur :
Evelyn a 25 ans. Un séjour imprévu dans sa belle-famille avec son mari et son fils de cinq ans tourne au cauchemar absolu. Une créature surgie de son enfance l’entraîne alors dans un voyage hallucinant, sensuel et totalement imprévisible, vers les forêts primaires de l’Alaska. Compagnon fantasmatique ou incarnation de Pan, le grand faune lui-même… Qui est le Dieu dans l’ombre ?
Critique :
Tout d’abord j’aime beaucoup les écrits de Robin Hobb. Je suis tombée dans la fantasy grâce à l’Assassin Royal, que je suis toujours avec assiduité (vivement le prochain tome d’ailleurs). J’avais aussi aimé les Aventuriers de la Mer. J’avais commencé une autre série, le Peuple des Rennes qu’il faudrait que je relise.
Ce roman, cependant, est très différent car ici, ce n’est pas de la fantasy mais du fantastique. L’histoire débute aux Etats Unis quand Evelyn va passer quelque temps, avec son mari et leur fils, dans sa belle-famille. Le frère de Tom, le mari d’Evelyn, s’est blessé et Tom a proposé de le remplacer au sein de l’entreprise familiale. Le récit est construit en deux parties : une montée des tensions entre Evelyn et sa belle-famille, jusqu’à un événement qui va bouleverser Evelyn et la conduire dans ce “voyage hallucinant” promis par la 4e de couverture.
La première partie est assez longue mais assez riche en émotions. On partage facilement les colères et les indignations d’Evelyn, cette femme indépendante qui se retrouve cantonnée dans le rôle de la pièce rapportée, de cette femme un peu sauvage originaire des terres sauvages de l’Alaska et qui se retrouve inutile et dépossédée de sa vie dans l’entreprise agricole de la famille de son mari. J’ai trouvé la seconde partie plus fade et assez peu intéressante, surtout que la fin est presque prévisible.
Je suis relativement déçue par cette lecture. C’est bien écrit, certes, mais j’attendais autre chose de l’auteur de l’Assassin Royal.