Présentation éditeur :
La disparition de deux constellations dans le ciel de Krynn annonce le retour des forces du Mal. Des centaines de dragons aux ordres de la Reine des Ténèbres envahissent le monde et le mettent à feu et à sang. Seul un groupe d’aventuriers menés par Tanis le demi-elfe a pressenti le retour du Mal. Ils représentent l’unique espoir de Krynn. Et pour vaincre ils doivent retrouver la seule arme capable de défaire les créatures de la Reine des Ténèbres : la mythique lancedragon ! Personne n’imaginait qu’ils deviendraient des héros… eux moins que quiconque ! Le premier tome des Chroniques de Dragonlance pour la première fois en poche dans sa version intégrale et dans une nouvelle traduction !
Critique :
Tout d’abord je tiens à préciser que j’ai lu la traduction de Milady. J’ai eu entre les mains l’ancienne édition et j’avais remarqué la différence énorme en termes de pages (380 vs 565). Mais je n’ai pas comparé dans le détail. Des petites coquilles (peu nombreuses mais tout de même) et une erreur de traduction selon les puristes (qui vous diront qu’il n’y a pas de drow elf dans Lancedragon et que le mot est utilisé à tort dans cette édition). Globalement, c’est un livre bien fait : papier agréable, jolie couverture, bien relié (la reliure tient la lecture sans finir toute abimée).
L’histoire est riche en personnages. Déjà la troupe “de base” est composée d’un demi-elfe, Tanis, de deux frères humains jumeaux, l’un guerrier, l’autre mage, Caramon et Raistlin, d’un chevalier, d’un nain et d’un kender. Wikipedia me dit que le kender est un type d’halfelin qui sont généralement joyeux, curieux et un peu beaucoup kleptomanes sur les bords. Bref, le kender, c’est un des éléments comiques de l’histoire. Cette troupe se retrouve après des années de séparation dans une auberge où ils viennent en aide à deux barbares, pardon habitants des plaines : Rivebise et Lunedor. Au fil du roman, on rencontre d’autres personnages, qui vont qui viennent, auxquels on s’attache. Petit coup de coeur en particulier pour Fizban, un mage un peu sénile, très drôle mais bien mystérieux aussi.
L’écriture est fluide, elle n’est pas extraordinaire mais les auteurs savent rendre leurs lecteurs curieux. Certains “mystères” sont vite élucidés par le lecteur attentif mais d’autres demeurent et nous tiennent en haleine. L’histoire n’est pas d’une originalité folle, certains personnages sont un peu stéréotypés, je pense notamment au chevalier Sturm par exemple, mais certains personnages sont plus travaillés, plus ambigus que d’autres.
Bref, un premier tome très riche (en personnages, en lieux, en actions), qui a une fin qui lui est propre (pas de cliffhanger), mais qui laisse quelques mystères qui donnent envie de lire la suite. Je pense continuer cette série 🙂