Alabama dans les années 1930. Atticus, avocat, élève seul ses deux enfants, Jem et Scout. Au travers du regard de Scout, petite fille de 8 ans, le lecteur partage quelques années de leur enfance, marquée notamment par une affaire de viol d’une blanche par un homme noir.
Critique
Ce roman est un classique américain. Il est paru dans les années 1960, en plein mouvement civique. Pas étonnant dans ce contexte que ce roman ait fait tant de bruit à sa sortie…
L’histoire est racontée par Scout, petite fille un peu garçon manqué. La narration est ambiguë : on a l’innocence de l’enfance mais aussi un certain humour de la jeune fille devenue grande.
Est-ce un texte autobiographique ? Il y a des points communs entre Scout et la jeune Harper Lee : son père était avocat, il a bien défendu des noirs au tribunal, elle a bien un frère un peu plus vieux. Mais à côté de cela, il y a aussi des différences. Par exemple, alors que la mère de Scout meurt quand l’héroïne n’est qu’un bébé, la mère d’Harper Lee meurt quand sa fille a 25 ans.
J’ai apprécié le personnage du père, calme et philosophe, qui enseigne les choses de la vie de manière posée à ses enfants.
Mais j’ai regretté la lenteur de certains passages. Au début, avant qu’on ne mentionne ce fameux procès, on ne sait pas trop où on va.
Ce roman me laisse quand même une impression agréable. J’aimerais deux choses : lire le second roman d’Harper Lee (qui m’attend dans ma PAL) et regarder la version cinématographique pour comparer.