Uther, professeur en informatique, mène une existence bien paisible. Son quotidien est rythmé par les heures de cours, les jeux vidéo et la lecture de romans fantastiques. Rien de plus banal, en somme… Jusqu’au jour où, en dépannant l’ordinateur d’un prêtre, notre jeune enseignant va découvrir à ses dépends qu’Internet ouvre des voies pas toujours impénétrables… Attention, lorsque vous refermerez ce livre, vous ne regarderez plus votre ordinateur de la même manière.
Quand on mentionne en général John Lang, les gens pensent direct à Naheulbeuk, vous savez la saga audio. On se remémore les échanges cultes entre l’elfe et le nain, ou les sorties bien senties du barbare. Bref, on pense à de la fantasy joyeuse et délirante.
Je me suis décidée à acheter ce livre pour son auteur, sa jolie couverture (édition Hélios) et aussi parce que je voulais voir ce que John Lang pouvait donner en dehors de Naheulbeuk.
Tout d’abord, j’ai été surprise par l’histoire. Ado je lisais beaucoup d’horreur bien sanguinolente et ce genre semblait passé de mode (ou plutôt s’est déplacé vers les polars, genre qui a connu son lot de meurtres sordides). Mais voilà qu’il semble revenir avec des titres comme Le Bouclier Obscur.
Donc, pour les fans de Naheulbeuk, c’est tout à fait différent. Ce n’est pas de la fantasy. Ne vous attendez pas à des elfes idiotes (mais nyctalopes) ou des nains maussades. C’est du fantastique : ça s’ouvre sur une situation familière (un prof d’informatique qui va dépanner le copain d’un copain) mais ça part en cacahuète (non le prof ne tombe pas sur un ogre affamé ou une sorcière incompétente mais sur un ordinateur qui offre des visions d’horreur …).
Le roman est bien écrit. Ca se lit tout seul. Pas mal d’action. De l’humour, forcément moins et moins loufoque que dans Naheulbeuk mais tout de même. J’ai apprécié cette lecture.