Clémence n’a pas eu de chances dans la vie : ses parents sont morts assassinés quand elle était adolescente, elle a été élevée par un oncle antipathique qui l’a confiée à un pensionnat pour jeunes filles et elle finit par épouser un homme beau mais calculateur et qui ne l’aime pas.
Critique :
Tout d’abord je tiens à remercier l’auteur qui m’a offert ce texte en service presse (et je la remercie aussi pour sa patience vu que j’ai eu une grosse panne de lecture). Premier point c’est un bel ouvrage : la couverture est magnifique et le texte est quasi irréprochable (après tout je râle quand de grands éditeurs laissent passer des coquilles, donc faut aussi relever quand des autoédités (donc normalement moins de moyens) offrent des textes à l’orthographe impeccable).
Le sous-titre de ce récit est “Romance et mystère en pays celte,” ce qui définit assez bien ce récit. Je ne lis pas souvent de romances et j’ai apprécié le côté “soft” de cette dimension dans le roman. Des sentiments certes, mais pas de mièvreries intempestives. Au final le côté romance, bien que présent, me semble passer au second plan face à l’aspect mystère : qui a tué les parents de Clémence ? qui a aussi tué sa tante ? pourquoi le sort s’acharne-t-elle sur Clémence ?
L’intrigue “policière” est intéressante mais disons que je trouve que la fin est un peu “facile”. Je m’explique, en espérant ne pas en dire trop pour ceux qui voudront lire le roman. J’ai été gênée par l’importance d’un personnage tardif.
Enfin j’ai été surprise par le charme désuet du texte. Je m’explique. Tout d’abord cela se passe dans les années 1920. Le langage reflète ce décalage : un style recherché, daté. Et un univers assez marqué côté temps : la structure de la famille avec la petite bonne, et de nombreuses références à la religion. Ca surprend et ça plonge vraiment dans une autre époque. Petit bémol, cependant, concernant le style recherché qui est parfois un peu trop présent et qui aurait tendance à mon goût à ralentir le rythme du récit.