Présentation par l’auteur :
Une nouvelle année scolaire débute à l’OUEST, avec ses rituels et ses traditions qui se perpétuent depuis des temps immémoriaux. Les bêtas sont les rois du campus : à la direction des clubs qui gèrent les nombreuses animations, ils initient les premières années aux doux plaisirs qui accompagnent l’intégration dans une école d’ingénieurs. Mais la présence parmi les élèves de l’héritier des Constructions Kanard-Desneiges n’est pas sans impact sur la tranquillité du campus. Elle donnera à Peter une nouvelle occasion de croiser le chemin de la mystérieuse et séduisante détective Marolex…
Voici donc le tome IV de la saga de Kylie Ravera, La Tentation de la Pseudo-Réciproque. On retrouve notre héros, Peter Agor, dans son école de télécommunications en Bretagne pour une deuxième année d’études à l’OUEST, établissement avec lequel le lecteur s’était familiarisé dans le tome précédent (Carrément à l’OUEST, chroniqué ici). On retrouve un certain nombre de visages connus, enfin de personnages qu’on a déjà croisés.
On retrouve l’ambiance et le petit monde de l’OUEST du tome précédent. Toujours aussi bien développé. Et limite, je crains déjà la troisième et dernière année de Peter car cela sera la dernière dans ce cadre.
On retrouve un bon gros complot comme Kylie semble les affectionner mais cette fois, c’est pas un complot d’amateurs ou d’étudiants. C’est du lourd.
Les points forts de ce roman sont toujours les mêmes : l’écriture, l’humour, la fluidité du style.
Cela dit, j’ai deux petits bémols :
- j’ai moins aimé l’intrigue
- j’ai étalé ma lecture de la saga et je ne me rappelais plus de tous les détails. Donc certaines références, certains rappels ont été perdus pour moi.
Donc, pour moi un bon tome (juste un peu plus plat que les autres à mon goût) mais ça reste un bon roman, hein ? Une fin pour le moins inattendue et (comme d’hab), des questions nous obligent à nous jeter sur le tome suivant…