Je m’intéresse beaucoup aux adaptations théâtrales des romans de Terry Pratchett par Stephen Briggs. Avant de se pencher sur les oeuvres du Disque-Monde, il avait aussi mis en scène des versions dramatisées des Monty Python et du Tom Sharpe. Tout ça pour dire que quand j’ai commencé ma lecture, j’avais déjà rangé ce livre dans la même catégorie d’humour que les Monty Python et Pratchett. Et j’avais bien fait ^^
Résumé:
Porterhouse est un collège privé de Cambridge, traditionnel comme tout. Mais voilà, un jour, un nouveau directeur est nommé : Sir Godber. Le directeur est nommé par le Premier Ministre, si le conseil d’établissement (formé par tous les membres de l’équipe enseignante) ne se mette pas d’accord pour choisir un nouveau directeur ou si l’ancien n’a pas nommé quelqu’un avant de mourir ou de partir. Godber est un politicien, un idéalise, et un réformateur. Il compte bien faire passer le collège de Porterhouse dans le XXe siècle. Mais ses projets sont loins de faire l’unanimité parmi son équipe …
Critique
Au passage, j’ai lu ce livre en anglais. Son titre français est Porterhouse ou la vie de collège. La publication du livre date un peu : 1974 en VO et 1984 en français. Donc l’histoire se passe dans les années 70.
Le lecteur assiste donc aux petites (voire grosses) rivalités entre les différents membres du collège ainsi qu’entre le directeur et les membres enseignants qui sont opposés à tout changement.
Comme dans les livres précédents de cet auteur que j’ai pu lire, certains personnages se retrouvent dans des situations assez hilarantes.
Le style est fluide, agréable et j’aime beaucoup l’humour de Tom Sharpe qui, effectivement, est assez proche de ses compatriotes pythonesques ou de Pratchett. Faut dire aussi qu’ils sévissaient aussi à la même époque … (Pratchett étant plus tardif)
Les membres enseignants du collège ne sont pas sans rappeler les membres de l’Université Invisible, entre leurs chamailleries et le membre un peu sourd qui essaie de participer à la conversation mais est forcement à coté de la plaque (mais pas forcèment hors sujet pour autant””) (quoique le personnage de Pratchett avait plus un grain qu’une surdité….)