Quatrième de couverture :
En 1947 avait eu lieu la capitulation des alliés devant les forces de l’axe. Cependant que Hitler avait imposé la tyrannie nazie â l’est des Etats-Unis, l’ouest avait été attribué aux japonais.
Quelques années plus tard la vie avait repris son cours normal dans la zone occupée par les nippons. Ils avaient apporté avec eux l’usage du Yi-King, le livre des transformations du célèbre oracle chinois dont l’origine se perd dans la nuit des temps. Pourtant, dans cette nouvelle civilisation une rumeur étrange vint à circuler. Un homme vivant dans un haut château, un écrivain de science-fiction, aurait écrit un ouvrage racontant la victoire des alliés en 1945…
Critique :
J’ai un avis assez mitigé : j’ai trouvé le roman assez long, il part un peu dans tous les sens. On suit plusieurs personnages : Childan, un marchand qui vend des antiquités authentiques américaines à des riches occupants japonais, Tagomi, un représentant du gouvernement japonais dans cette partie des Etats Unis qui dépend de l’autorité japonaise, Baynes, un homme assez mystérieux qui veut entrer en contact avec Tagomi, Frank Frink, un employé d’une usine qui après une engueulade avec son patron se retrouve sans emploi, Juliana son ex-femme qui se laisse séduire par Joe, un chauffeur routier qui n’est pas ce qu’il semble être …
Et j’en oublie. Il y a beaucoup de personnages. L’intrigue et le propos de l’auteur me semblent éclatés tous ses personnages, dont aucun ne m’est vraiment sympathique. Ils me paraissent tous assez difficiles à vraiment aider : Childan est tiraillé entre sa cupidité et sa fierté, entre sa soumission à l’envahisseur et son patriotisme par exemple.
Autre point qui m’a un peu rebuté : toutes les théories et exposés politiques que j’ai trouvés assez soporifiques et rébarbatives. Ainsi que la présence du Yi-King que les personnages utilisent assez souvent au final…
J’ai peut etre besoin de réfléchir un peu plus à ce que j’ai lu mais j’en garde pour le moment une impression embrouillée. L’ouvrage est bien écrit, il se lit assez bien et assez vite mais il manque de cohésion à mes yeux pour bien voir où il essaie de nous mener.