L’été dernier, je m’étais lancé le défi de relire tous les Pratchett pendant l’été. Le genre de défi intenable mais je compte cependant tout relire, peu à peu et dans l’ordre. Quand j’ai lu pour la première fois ce roman, je me rappelle ne pas l’avoir aimé des masses. En vieillissant on apprécie des choses différentes et il n’est pas si mal que ça.
Résumé :
Victor est étudiant à l’Université de l’Invisible pour devenir mage. Mais un jour, il se sent irrémédiablement attiré à Olive-Oued, petite ville sur la cote où les alchimistes créent quelque chose de tout nouveau, les clics, des images animées. Mais cet amusement apparemment bénin va bientot dévoiler une magie inédite sur le Disque-Monde qui pourrait bien tout menacer…
L’organisation des annales du Disque-Monde est spéciale. Il ya plusieurs cycles (selon les personnages principaux) et des romans uniques, où les personnages ne seront plus le centre d’un autre roman. D’habitude j’ai du mal avec les romans uniques. Je raffole surtout des sorcières et du guet d’Ankh Morpork. Cependant ce tome a des éléments très sympathiques.
Comme la séquence des sorcières, ce roman nous parle du pouvoir des histoires, des histoires de cinéma et aussi de la logique de ces histoires, de leur magie bien à elles…
Comme tous les Pratchett, les références fusent de partout et cette fois l’auteur s’en donne à coeur joie. Nombreuses références donc : King Kong mais aussi Marilyn Monroe, et pas mal de classiques du cinéma comme Autant en emporte le vent ou Tarzan.
L’intrigue est sympathique, les personnages principaux dont Victor ne me laissent pas une image indélébile mais les personnages secondaires sont croustillants (le patricien, le bibliothécaire, les mages en général bien que ceux ne sont pas mes personnages préférés de l’univers disque-mondien).