J’ai découvert récemment les écrits de Lydie Blaizot. J’ai entendu parler d’elle car elle avait participé à l’anthologie consacrée au personnage de la Mort organisée par le Vademecum et Fan2Fantasy. J’ai ensuite remarqué une petite affiche dans un magasin de figurines où j’allais régulièrement. Quand le gérant du magasin a organisé une aprem dédicaces pour Lydie Blaizot, j’y suis allée et j’avoue avoir pas mal papoté avec elle et j’en suis ressortie avec un roman fantastique, La Maison de Londres.
Résumé
Londres, 1895. Trois vampires bien différents sont chargés par la Maison de Londres (organisation qui rassemble les vampires de la capitale anglaise et qui pourvoie à leurs besoins dans un premier temps et les initie à leur nouvelle condition) de prendre en charge un nouveau parmi la communauté vampire, Donald Crump. Mais ce dernier leur donne du fil à retordre et semble accumuler les bourdes…
Critique
Sur son site (http://www.lydie-blaizot.fr/), Lydie Blaizot met en avant l’humour de son ouvrage et je pense que c’est justifié. J’ai trouvé son roman très sympathique. Son humour tient surtout aux différentes personnalités des personnages, ses “trois mousquetaires” : Arthur Rutherford, ancien militaire, assez direct, porté plutot sur l’action (toute sorte d’action …) qui s’est reconverti dans l’écriture, Hubert Michel, anciennement médecin français, toujours français mais un peu brisé par la fin prématurée de sa carrière et enfin surtout Ruppert Haversham, personnage que j’avoue préférer : lord anglais, flegmatique dans (presque) toutes les situations et qui passe son temps à citer Shakespeare … L’association des trois personnages est très réussie. Le roman se laisse très bien lire. Un régal.