Résumé :
Au début de l’histoire, un jeune étudiant est invité à travailler avec le grand Hari Seldon, un grand mathématicien qui a inventé la psychohistoire. Cette discipline part du principe que l’histoire peut etre prédite avec une certaine fiabilité grâce aux mathématiques. Hari a déjà prévu la fin de l’empire galactique et il s’attend à des millénaires de barbarie, à moins que … Pour limiter cet âge de barbarie, Hari va tout faire pour créer la fondation, une colonie sur une planète inhabitée en périphérie de la galaxie, une colonie dont la mission sera la création d’une encyclopédie recensant toutes les connaissances acquises pour ne pas les perdre… Mais cette mission n’est qu’une couverture et le projet d’Hari est beaucoup plus ambitieux que cela…
Critique :
L’une des difficultés que j’ai ressenti en lisant ce livre est la fragmentation de l’action, notamment. Le livre se divise en cinq grandes parties. En fait, à l’origine, ce livre est un recueil de nouvelles. J’admets avoir du mal avec les nouvelles, car j’aime bien que l’histoire prenne son temps pour se développer et j’aime suivre un groupe de personnages. Là les personnages sont différents presque pour chaque partie. En fait je n’aurais pas abordé cet ouvrage de la même manière si j’avais su que c’était plus un recueil de nouvelles qu’un roman (mais en même temps, le but de ma participation à ce club lecture est de découvrir et je n’aurais probablement lu ce livre de moi-même, malheureusement).
Parmi les personnages, j’ai surtout accroché à deux d’entre eux, les plus développés et ceux les plus présents : Hardin et Marlow. Tous deux ne sont pas des scientifiques à la base : Hardin est plus un gestionnaire, le premier maire de Fondation et Marlow est un marchand. Mais tous deux vont prendre le pouvoir et manipuler la situation afin de faire survivre Fondation, qui en temps que colonie de scientifiques au milieu de planètes plus ou moins rebelles et expansionnistes a du mouron à se faire…
Ce que j’ai surtout apprécié dans ce livre, c’est les leçons de politique que ces deux personnages nous offre. L’un des grands proverbes d’Hardin est “la violence est le dernier refuge de l’incompétence”. J’aime beaucoup le pacifisme profond de ces deux personnages, prêts aux pires vacheries pour le bien de leur planète et de l’humanité, puisque la Fondation a pour véritable but de guider les hommes au travers cette période de barbarie qui suit la chute de l’empire.
Bref une lecture très stimulante.