Voici une petite critique rapide de ce roman, première partie d’un cycle en quatre parties à l’origine (l’action du dernier tome se déroulant avant celle du premier tome). Je ne critiquerai ici que le premier tome.
Récemment le cycle, Quand les Dieux Buvaient, a été réédité chez le livre de poche, qui a rassemblé les 4 tomes en deux tomes. Rien de mal à ça sauf que c’est signalé nulle part sauf dans la postface… Pour la petite histoire j’avais besoin de racheter deux des tomes et au final je me suis retrouvée à tout racheter…
Aurore, la Belle au Bois Dormant, se réveille après 100 ans mais, contrairement à ce que sa marraine fée avait prévu, tout va de travers : le prince charmant est un démon et le mariage se transforme en incendie. Elle fuit et va demander de l’aide à Peau d’Ane. ..
L’idée de base est très sympathique mais dommage que ça soit un peu confus. Ca part dans tous les sens, on ne voit pas toujours où l’auteur veut en venir. Beaucoup de personnages. Trop nombreux à mon goût. … Petit point sympa : le mélange des registres. Aurore parle de manière assez archaïque par rapport aux autres personnages. Chose assez logique après 100 ans à dormir.
A noter la présence d’une malle de voyage avec une forte personnalité, qui n’est pas sans rappeler le bagage chez Pratchett ce qui ne serait pas étonnant quand on sait que un rapport de recherches en ingénierie documentaire dont le titre est L’humour anglais est-il soluble dans la Manche ? La preuve par Terry Pratchett a été écrit par une certaine Catherine Dufour. Petite question autour de l’auteur de ce mémoire : est-ce l’auteur du cycle Quand les Dieux Buvaient ? Je ne suis pas sûre mais la coïncidence me semble étonnante : deux femmes du même nom, qui s’intéressent toutes deux à la fantasy, à l’humour et à Pratchett …