J’ai débuté ce livre à cause d’un malentendu. Je voulais lire de la “fantasy policière” et j’avais lu que Green avait écrit des romans relevant de ce genre, une série du nom de Hawk and Fisher. J’avais cru comprendre que Milady les ressortait sous le nom de Darkwood. C’est partiellement vrai. En plus des romans Hawk and Fisher, Green a écrit des romans, se situant dans le même monde, un dont l’action est antérieure et trois dont l’intrigue est ultérieure aux enquêtes d’Hawk and Fisher. La Nuit de la lune bleue se passe donc avant les enquêtes que je cherchais originellement. L’influence policière est assez limitée, même si il y a du suspense et un crime mystérieux. La recherche du coupable n’est pas centrale et n’est pas assez développée pour faire passer ce roman du coté de la fantasy policière à mes yeux.
Quatrième de couverture :
Le royaume du roi John a vécu dans la paix durant des générations… Mais le mal qui irradie du Noirbois ronge désormais le pays les démons se rassemblent et chassent en meutes. Le roi John n’a plus d’argent, plus de troupes, plus d’espoir. Son plus jeune fils, le prince Rupert, sorte de pièce de rechange dans la lignée royale, est envoyé dans une quête afin de prouver sa valeur: il doit sauver une princesse, comme il se doit. Mais à son retour, à la surprise générale, il ne ramène pas seulement la princesse, mais aussi le dragon censé la dévorer ! Un fils cadet, un dragon fatigué, une licorne susceptible et une princesse avec un méchant crochet du gauche : voilà la troupe de héros improbables qui devra faire face au prince Démon durant la nuit de la Lune Bleue.
Critique :
Le résumé de l’éditeur n’est pas très fidèle vis à vis de l’intrigue. Le prince est envoyé non pour sauver une princesse, mais pour tuer un dragon, quête banale pour un prince cadet devant faire ses preuves. La princesse qu’il ramène, elle est un peu en bonus. L’intrigue est assez banale : un mal mystérieux menace le royaume. Des créatures maléfiques saccage le pays sous le contrôle du Prince Démon, dont le pouvoir sera à son apogée lors de la nuit où la lune deviendra complètement bleue. Tout reposera donc sur les actions de Rupert, que tous espéraient voir mourir lors de sa quête. Forcèment, en tant que prince cadet, faudrait pas qu’il se mette dans la tête de tuer son frère pour monter sur le trône. Il devient donc fort encombrant quand il est en vie. Il est accompagné dans ses aventures par sa monture, une licorne trouillarde mais qui a un bon fond, parfois … Le gros point fort de ce roman est l’humour avec lequel le narrateur nous raconte toutes les aventures de Rupert et de ses amis. Parodie d’une fantasy plus traditionnelle, ce roman est très plaisant et ses personnages attachants.
Petite citation :
Toute la Forêt était occupée par les ténèbres. Toute ? Non. Le château baigné d’une irréductible lumière résistait encore et toujours à l’obscurité envahissante. (Je sais pas pour vous, et je ne sais pas ce que ce passage donne en version originale, mais ces quelques lignes me rappellent quelque chose .. )