Résumé (éditeur) :
La vie de Toby bascule suite à un simple test sanguin. Au beau milieu d’une île déserte, une poignée d’enfants mène une existence hors du temps, sous la surveillance impassible d’une équipe d’infirmières. Arrachés à leurs familles, les Déficients vivent dans la crainte du moindre symptôme indiquant qu’il est temps pour eux d’être conduits au sanatorium, là d’où personne ne revient. Loin des siens, replié sur lui-même, Toby attend la mort et lutte contre la peur et le désespoir. Mais l’arrivée d’une nouvelle patiente lui redonne brusquement une raison de vivre et d’espérer…
Critique :
Je trouve le roman très frais et très feeling good quelque part. On prend une situation assez sordide : des déficients qui sont destinés à mourir seuls dans un sanatorium, loin de leur famille et de leurs amis et l’auteur y greffe une histoire d’amour assez sympathique. L’ambiance est tout de même assez lourde car les enfants ont conscience de ce que l’avenir leur réserve. On les voit faire face comme ils peuvent et c’est assez attendrissant par moments.
Par contre, l’auteur laisse quelques questions en suspens : que se passe-t-il vraiment au sanatorium ? d’où vient l’aspect “déficient” ? en quoi ça consiste ? et leurs familles dans tout ça ? comment en sont-ils arrivés là ?
Un roman touchant mais frustrant.