Résumé éditeur :
Guidé par un mystérieux cauchemar, le Prince – Divin Fenris a quitté le Grand Nord gelé et s’enfonce, accompagné de ses deux fidèles Dragons de Guerre, dans les terres des anciens royaumes, ces royaumes même qui, quelques années plus tôt, sont tombés sous l’épée et le marteau de l’impitoyable Saigneur de Guerre Hrilf Zorkèr. Obsédé par la vision d’un masque de porcelaine versant des larmes de sang, il est décidé à mener à bien sa quête avant de s’en retourner à la cour de son père.
D’étranges rencontres vont le mener en des lieux mythiques pour endosser une armure qu’il ne désire pas et mener une guerre qui le répugne. Les routes qui mènent aux Balmes Rouges, d’où monte une rumeur de guerre, vont fatalement se transformer en champs de bataille… Le sang va couler… Y en aura-t-il suffisamment pour faire renaître la légende de l’Ost Aramanthe ?
Critique :
Ce roman est la suite de Saigneur de guerre du même auteur. Le héros du premier tome est désormais au pouvoir et il s’ennuie, par manque de rival à la hauteur. Il y a pas mal de petits rappels (pas mal pour ceux, comme moi, qui n’ont pas de mémoire) ainsi que des personnages qui reviennent dans le second tome, ce qui m’a fait assez plaisir et créé une continuité entre les deux tomes.
Le récit suit les péripéties de Fenris et de ses amis. Ils sont originaires d’un pays nordique. On sent une forte influence de la mythologie nordique : dans les noms des personnages, dans certaines de leurs croyances, dans le type de pays d’où ils viennent…
Comme le premier tome, ce roman a un rythme soutenu, peut être un peu trop. L’histoire donne une impression d’avoir été survolée mais, malgré un coté trop rapide, on finit par s’attacher à cette histoire (moins aux personnages qui sont assez superficiels). Dommage que le dernier tome de la saga ne soit pas paru, j’aurais aimé connaître le fin mot de l’histoire.