A la fin du tome précédent, Agnès avait une vision de Paris sous les flammes d’un dragon et La Fargue était en train d’interroger un comploteur contre le roi quand un dragon ravage la prison où ils étaient. On retrouve donc les Lames du Cardinal en deuil : Almadès s’est sacrifié pour sauver La Fargue du souffle du dragon qui a survolé Paris. Les Lames doivent faire face à une ultime attaque des dragons …
J’ai trouvé ce tome plus sombre et plus fragmenté, comme l’ambiance au sein des Lames. Agnès décide de se battre seule de son côté, forcée de se résigner à accepter son destin. Elle n’est pas la seule à s’éloigner, plus ou moins officiellement, des Lames. Ce tome aussi plus sombre car ce combat contre les dragons fait des victimes des deux côtés. De plus, la confiance n’est plus trop de mise parmi les Lames : lors du tome 1, on découvre que l’un d’eux espionne les Lames pour le compte du cardinal et lors du tome 2, La Fargue recevoir des ordres d’un mystérieux commanditaire…
Il y a davantage d’actions dans ce tome mais, comme aux tomes précédents, le rythme est ralenti par pas mal de descriptions de Paris. Cependant un grand final vient clore cette saga. Je regrette cependant que certains fils (je pense à l’espion du cardinal) n’aient pas été poussés plus loin.