Après la pluie, le beau temps ! Agatha Raisin est désormais bien installée dans son cottage de Carsely en compagnie de ses deux chats. Cerise sur le pudding, le nouveau vétérinaire du village ne semble pas insensible à ses charmes. Quand le beau véto succombe à une injection de tranquillisant destinée à un cheval rétif, la police locale conclut à un malencontreux accident. Mais pour Agatha, dont le flair a permis de résoudre l’affaire de La Quiche fatale, il s’agit bien d’un meurtre. A l’étonnement de tous, le séduisant colonel James Lacey partage pour une fois l’avis de son entreprenante voisine. Et nos deux détectives-amateurs se lancent dans une enquête bien plus périlleuse qu’ils ne l’imaginaient… Agatha Raisin, c’est une Miss Marple d’aujourd’hui. Une quinqua qui n’a pas froid aux yeux, fume comme un pompier et boit sec. Sans scrupule, pugnace, à la fois exaspérante et attendrissante, elle vous fera mourir de rire !
Second tome de cette série. Cette fois, Agatha craque pour le vétérinaire, comme toutes les femmes célibataires du village et emmène de force son chat, histoire d’approcher le beau véto. Tout le temps du récit, on alterne entre déboires sentimentaux et enquête.
Globalement j’ai trouvé ce second tome moins bien réussi. L’enquête met du temps à arriver car le début du roman se concentre sur la vie du village et sur les amours contrariées d’Agatha. J’ai trouvé que l’un des gros défauts d’Agatha que je trouve exaspérant était trop présent : son côté girouette (“oh Lacey ! oh il m’aime plus et là elle déprime et part complètement ailleurs et oh il m’a souri …).
Pour les amateurs de fictions policières classiques, ce tome (et la série en général) peut être frustrant car on est loin du modèle du roman policier où il faut être attentif et collecter, ordonner, et comprendre des indices. La méthode d’enquête d’Agatha, c’est poser des questions partout et attendre que le meurtrier essaie de la tuer pour la faire taire.
bref un tome un peu décevant tout de même.