J’avais pas mal entendu parler de ce roman. Il m’avait été conseillé parce qu’il avait un coté très pratchettien. Ce conseil est d’ailleurs très juste 🙂
Tout d’abord le topo : un être maléfique est enterré sous la terre. Il ne pourra être libéré que si un certain nombre d’âmes vivent au dessus de sa tête. Ignorant cette prophétie, les hommes s’installent dans les environs. Et précisément sur la tête, il y a Katharz, une ville prison donc la tyrane cherche à tout prix à limiter le nombre d’habitants. La tyrane, jeune femme que sa fonction rend forcement un peu cynique, est aidée d’une vieille sorcière et de son nouvel apprenti. Il est bon de noter que les apprentis des sorcières ont une espérance de vie assez limitée.
L’intrigue est sympa. L’influence de Pratchett est là, clairement, mais sans que cela soit une mauvaise copie du Disque-Monde. L’univers d’Audrey Alwett est différent. On est loin d’un monde en forme de disque posé sur quatre éléphants, eux-mêmes sur une tortue. Il a une histoire qui lui est propre. Les personnages sont proches de ceux qu’offrirait Pratchett, surtout le duo formé par la sorcière et son apprenti. Audrey Alwett produit une œuvre sous influence, mais une œuvre qui lui est propre.