Résumé éditeur :
Chaque matin, Melanie attend dans sa cellule qu’on l’emmène en cours. Quand on vient la chercher, le sergent Parks garde son arme braquée sur elle pendant que deux gardes la sanglent sur le fauteuil roulant. Elle dit en plaisantant qu’elle ne les mordra pas. Mais ça ne les fait pas rire.
Melanie est une petite fille très particulière…
Critique :
Tout d’abord, j’ai été surprise car je n’avais lu que la quatrième de couverture et assez rapidement. Je ne m’attendais pas à ce que ce soir un roman post-apocalyptique, dans un monde désorganisé par une invasion zombie. Les villes ont été rapidement submergées. Les survivants se sont enfermés et des scientifiques tentent de trouver un vaccin pour sauver ceux qui restent. Sur le papier, le début manque d’originalité.
Là où le roman diffère des autres histoires de zombies qui pullulent en librairie, c’est que l’héroïne, Mélanie, est une petite fille très spéciale. Elle vit dans une caserne, enfermée dans une cellule, comme d’autres enfants comme elle. Quand on commence le roman, on comprend vite qu’elle peut être dangereuse mais c’est un peu flou. On découvre aussi d’autres personnages, plus ou moins plaisants : Sparks, le militaire, Justineau, l’enseignante dévouée, Caldwell, la scientifique. Peu à peu chacun des personnages gagnent en profondeur.
Au début, j’ai eu un peu de mal car je sature des histoires de zombies et des mondes post-apocalyptiques. C’est devenu tellement omniprésent qu’à part une franchise (Walking Dead), j’adhère très mal à cette thématique. Cependant la narration est bien menée et on finit par vite se plonger dans le quotidien de ces enfants enfermés dans une base militaire. C’est surtout les choix de narration qui démarquent ce roman, car sur le fond, l’intrigue n’est pas hyper originale mais la manière de raconter via différents points de vue, et le choix des personnages en font un roman qui se différencie des autres du genre.
En bref, une lecture que j’ai appréciée mais je n’ai pas eu un coup de cœur au point de lire la suite.