Présentation éditeur :
La veille de sa mort, Nel a appelé sa sœur, Julia. Qui n’a pas voulu lui répondre. Alors que le corps de Nel vient d’être retrouvé dans la rivière qui traverse Beckford, leur ville natale, Julia est effrayée à l’idée de revenir sur les lieux de son enfance. De quoi a-t-elle le plus peur ? D’affronter le prétendu suicide de sa sœur ? De s’occuper de Lena, sa nièce de quinze ans, qu’elle ne connaît pas ? Ou de faire face à un passé qu’elle a toujours fui ? Plus que tout encore, c’est peut-être la rivière qui la terrifie, ces eaux à la fois enchanteresses et mortelles, où, depuis toujours, les tragédies se succèdent.
Critique :
J’avais adoré le premier roman de Paula Hawkins, la Fille du train donc j’avais hâte de lire Au fond de l’eau.
On reste dans le cadre d’un roman policier et d’une héroïne féminine. Julia doit s’occuper des biens et de la fille de sa sœur quand cette dernière est retrouvée morte, probablement suicidée (même si la fille ne croit pas à cette hypothèse). L’histoire est racontée par les yeux de différents personnages, principalement Julia et sa nièce Lena mais pas seulement. Cette technique permet de développer différents points de vue mais permet aussi de replonger dans les souvenirs de différents personnages.
Ce roman est surtout un roman de femmes. Quasiment tous les personnages sont des femmes : Nel, sa soeur Julia, sa fille Lena, la mère d’une autre jeune fille, une voisine, une policière. Ce roman regorge de personnages féminins riches et complexes. C’est quasiment l’histoire d’une malédiction, d’un étang où les femmes, générations après générations, viennent se suicider. Un étang qui d’ailleurs fascine Nel, qui préparait un ouvrage sur cet endroit et sur les femmes qui y ont perdu la vie.
Le roman m’a plu. Il se lit aussi bien que la Fille du train qui m’avait gardé éveillée assez tard. Il y a un discours intéressant sur les femmes dans ce roman, sans être trop présent au point de prendre le point sur l’histoire et la résolution du mystère de l’étang et de sa malédiction.