À Higham, petite bourgade d’Angleterre en apparence paisible, une très ancienne église a été partiellement détruite par une explosion mystérieuse. Mais à l’intérieur un autel sculpté dans une pierre étrange est demeuré totalement intact. Les années ont passé et l’église a été abandonnée. Après une série de suicides inexpliqués à proximité, la rumeur prétend que les ruines sont hantées… Une femme, June Hunter, est persuadée que la pierre emprisonne l’âme de son fils Adrian. Un seul homme accepte de la croire : Lee Kline, un archéologue américain fasciné par le mystère de l’autel qui s’engage alors dans l’enquête la plus troublante de son existence… (résumé éditeur)
J’avais beaucoup entendu parler de cet auteur, notamment pour sa série La Forêt des Mythagos (qui est d’ailleurs dans ma PAL) et j’ai été attirée par ce titre, Nécromancien.
Au final, ce roman relève à mes yeux de l’horreur comme j’en lisais dans la collection noire et rouge de Pocket. L’histoire est assez banale : un enfant mis en danger par une entité surnaturelle et des parents qui se battent (ici, dans tous les sens du terme) pour sauver leur enfant. Ce que je trouve intéressant dans cette histoire d’édition, c’est que même si la collection elle-même semble avoir disparu, les romans eux sont toujours là mais paraissent sous d’autres dénominations.
L’éditeur présente ce roman comme “un roman haletant mêlant légendes celtiques et thriller occulte.” C’est assez fidèle. J’ai bien aimé le côté “légendes celtiques” et le traitement qui en est fait : l’auteur évoque aussi bien la tradition chrétienne (puisque le lieu principal est une église) mais aussi la récupération dans les églises des pierres mégalithiques comme celles de Stonehenge ainsi que des lieux de cultes païens. Cependant j’ai été étonnée, et déçue, par ce que l’auteur mettait derrière nécromancien. Certes il propose sa propre interprétation du terme mais un peu trop éloignée de ce que j’attendais.
Par contre, les personnages me rebutent : ils sont toujours agressifs les uns envers les autres. Une tentative d’explication réside dans la volonté de l’entité de diviser pour mieux régner, mais je trouve cette hypothèse assez difficile à tenir sur l’ensemble du roman (y compris dans les passages qui se situent au delà de la portée de la fameuse entité). Le pire étant le héros principal; Lee Kline, qui est imbus de lui-même, désagréable et méprisant.
Une lecture que je ne regrette pas, avec des aspects intéressants (comme la mythologie invoquée) mais qui me laisse un peu sur ma faim.