Résumé auteur / éditeur :
Que peut-on faire d’une jeune fille qui, sur un coup de tête, vient de ruiner les projets politiques que l’on avait bâtis autour d’elle ?
L’envoyer au couvent paraissait une bonne idée…
Avec l’accroissement des troubles aux frontières du monde connu, Sendre va découvrir au gré de ses rencontres que le monde n’est pas aussi manichéen qu’elle le pensait, et que trahisons et alliances peuvent bouleverser la donne, quel que soit le camp dans lequel on se tient.
Critique :
Ce roman est le premier tome d’une saga intitulée Terre de Sendre. Sendre est un personnage, une jeune femme combative et déterminée mais elle n’est qu’un personnage parmi d’autres.
Dans ce récit, on suit les aventures de Sendre, jeune adolescente issue d’une famille noble, celles de Hinriegh, héritier d’un royaume construit sur la “magie noire” et celles de Yothol et Mist, deux magiciens, différents mais assez complémentaires. Ce ne sont que quelques uns des personnages. L’auteur invoque une pléthore de nobles, soldats, rois et reines, esclaves et paysans. Bref les personnages sont variés et assez riches.
Généralement la narration suit un personnage et change de focus au chapitre suivant, le focus étant annoncé dans le titre du chapitre, un peu comme dans le Trône de Fer pour vous donner une idée. C’est pas mal. Cela permet de varier les points de vue. Cependant, cela éclate un peu l’histoire, créant plusieurs fils qui se rencontrent au final assez tardivement dans le roman. Je ne dirai pas que c’est long (car généralement cela sous entend qu’on s’ennuie, ce qui n’était pas le cas) mais le début est lent. L’auteur prend son temps pour tout mettre en place. Au final on reste un peu sur sa faim dans le sens où on veut la suite.
Les personnages sont bien foutus. Chacun a sa personnalité. Sendre est peut être un peu naïve mais les autres me semblent plus riches, plus ambigus.
C’est un roman sympathique, une saga que j’ai bien envie de suivre et une découverte agréable 🙂