La rumeur court parmi les nains d’Ankh-Morpork : un troll a tué un nain. Les deux communautés, trolls et nains, s’échauffent. Sam Vimaire décide qu’il est temps qu’il fourre son nez dans cette histoire car c’est SA ville et c’est SON boulot…
Parmi toutes les choses que j’aime chez Pratchett, il y a son humour (absurde, parodique ou satirique selon l’époque) et sa pertinence. Par exemple, Va-t-en-guerre est inspiré d’une dispute au sujet de l’île de Ferdinandea mais reste d’actualité… Publié en anglais en 1997 mais paru en France en 2003, en pleine guerre d’Irak, ce roman restait d’une actualité frappante. Bah avec Jeu de Nains, c’est tout pareil.
A Ankh-Morpork, il y a deux communautés ethniques qui se font la guerre depuis des siècles, les trolls et les nains. Prochainement ils vont célébrer l’anniversaire de la guerre de la Vallée de la Koom (les deux factions ont tenté simultanément d’embusquer l’autre, un carnage des deux côtés au final). Ce contexte n’aide pas à maintenir la paix à Ankh Morpork.
Des deux côtés se développent des têtes brûlées qui s’extrémisent. Ils disent qu’il vaut revenir à la tradition. Qu’il faut haïr ses ennemis héréditaires. Qu’on est soit avec eux, soit contre eux. Voyez le genre ? Et Vimaire compte bien calmer tout le monde ^^. Et heureusement pour lui il y a chez les nains et les trolls des gens qui se demandent : “Quelle espèce d’être vivant se définit par la haine ?”. (p. 253)
Drôle (malgré le sujet), pertinent et percutant. Un très très bon Pratchett 😀