Âgé d’une vingtaine d’années, A. vient d’hériter d’Axton House, un mystérieux domaine niché dans les bois de Point Bless, en Virginie.
A. ignorait avoir un parent éloigné nommé Ambrose Wells qui vivait aux États-Unis, et savait encore moins que le pauvre homme s’est récemment défenestré le jour de son 50e anniversaire, tout comme l’avait fait son père, au même âge, trente ans plus tôt. Quel sens donner à ces suicides ? Où est passé le majordome qui s’est enfui le jour de la mort d’Ambrose Wells ? Quel mystère abrite le labyrinthe du jardin ?Et que penser de cette rumeur qui voudrait qu’à chaque solstice d’hiver, sous le pâle halo lunaire, un mystérieux rassemblement s’y produise ?
J’ai beaucoup aimé ce roman. J’ai vraiment été captivée par ce récit.
Tout d’abord sa forme est assez originale. Le roman se présente comme une série de documents variés : notes, lettres, articles de journaux et scripts de vidéo et d’enregistrements sonores. Je trouve ce choix très immersif mais peut -être pas complètement adapté au roman. Je pense notamment aux scripts d’enregistrements sonores et vidéos. Cela ferait plus naturel dans un film que dans un roman, je trouve. Petit bémol sur un détail : dans la version poche du roman, l’un des articles est reproduit sur une page et l’écriture est un peu petite pour être vraiment lue mais bon, on y arrive quand même et c’est un détail.
On a donc une histoire de maison bizarre. Des rumeurs de fantômes, des lumières au milieu de la nuit, des visiteurs étranges. Bref une histoire au départ un peu classique. On se rapproche peu à peu de Lovecraft (la folie, une entité malfaisante) puis on s’en éloigne. Le roman finit par construire une mythologie qui lui est propre et assez réussie, avec un dénouement inattendu mais bienvenu. Les personnages sont agréables. J’ai surtout aimé Niamh, l’adolescente muette qui accompagne A. Elle a un sacré caractère et de la suite dans les idées.
Un roman prenant, bien foutu, qui se lit très vite (un passage un peu lent à la moitié du roman mais ça redémarre bien après). Bref je conseille aux amateurs de Lovecraft and Co. (Et en prime, petit détail qui me plait bien, la mention d’un des Monty Python, Michael Palin ^^).