Résumé :
Une comédie policière échevelée et décalée pour tous les mordus de cinéma… et les autres ! Imaginez un héros qui aurait à la fois la décontraction de James Bond, le flair de Mike Hammer, l’intellect de Sherlock Holmes, la détermination de Jason Bourne. Vous y êtes ? Eh bien, Gregory, c’est tout l’inverse. Ce jeune vendeur de DVD était tranquille au pub, il ne demandait rien à personne, et le voilà catapulté au beau milieu d’une histoire de meurtre avec la moitié des flics de Toulouse à ses trousses ! Pour s’en sortir, un seul moyen : résoudre lui-même l’affaire en suivant un jeu de pistes aussi cinéphile que tiré par les cheveux. C’est ainsi que de surprise en révélation, sa route croisera celle d’une snob pot de colle, de malfrats décapiteurs de géraniums, d’une bonde thermolactyl, d’une actrice suédoise ou encore d’un policier très bien habillé. Parviendra-t-il à sauver sa peau et à laver son honneur ? (et inversement ?) Vous le saurez en lisant Film Noir dans la Ville Rose.
Critique :
Tout d’abord un gros gros merci à Otto Rivers qui m’a offert son roman en version e-book. J’ai vraiment aimé cette lecture 😀
L’intrigue : Le résumé dit tout : Gregory se réveille d’une nuit bien arrosée. Il a tout oublié de la nuit précédente. Il porte encore les habits de la veille, maculés de sang … mais pas du sien. Bref le début de journée commence mal… La fin de cette même journée n’est pas franchement mieux.
Les personnages : bah ma foi, sont bien présentés. On s’attache bien à Gregory et Audrey, avec leurs qualités et leurs défauts. D’autres sont un peu plus caricaturaux (genre le commissaire Charles Tonestone dans le rôle du parano de service à la retraite).
Mais ce que j’ai particulièrement aimé dans ce roman, c’est son style : le rythme de l’histoire, le vocabulaire et l’humour du roman. Un rythme effréné. On a pas le temps de s’ennuyer et les personnages ont à peine le temps de dormir. Le vocabulaire : l’histoire se passe à Toulouse. L’auteur sème des références à la géographie de sa ville (plus ou moins parlantes selon si on connait bien la ville ou pas). Mais il sème aussi des expression du cru (et un lexique à la fin, bien que généralement le sens est clair dans le contexte) et, pour le personnage de Marlou, des dialogues où l’accent du sud s’entend (genre “cong” pour con). Bref on s’y croirait presque et ça me donnerait bien envie d’y retourner un peu.
Enfin l’humour de l’auteur. Pour avoir discuté avec lui (grâce au forum / blog e-lire), je savais déjà qu’il aimait JM Erre et Kylie Ravera. Bah ça m’étonne pas. Situations délirantes et jeux de mots potaches (et j’adooooore ça ^^). Comme exemple, je vous renvoie au nom de l’auteur et je vous rappelle qu’un des personnages se nomme Charles Tonestone (je l’ai dit un peu au dessus, faut suivre).
Je finirai avec le fait que l’auteur nous plonge dans un roman policier très “roman noir” en parsemant son roman d’un grand nombre de références aux films policiers américains (en majorité mais pas seulement). Je vous renvoie (encore) à Charles Tonestone. C’est pas le seul jeu de mot mais c’est le seul qui me revient là et surtout je vous laisse découvrir les autres 😀
Bref une lecture très agréable, très divertissante.
Si vous voulez en savoir plus, il y a :
- le site de l’auteur : http://www.otto-rivers.com/
- la page pour acheter ce roman : http://www.otto-rivers.com/#!home/mainPage