Résumé (éditeur) :
Le temps est une ressource qu’il faut gérer, chacun le sait. Sur le Disque-monde, c’est le boulot des moines de l’Histoire, qui l’emmagasinent, le prélèvent où on le gaspille (par exemple sous la mer : de combien de temps a besoin une morue ?) et le redistribuent à de gros consommateurs comme les villes où l’on en manque toujours. Mais la fabrication de la première horloge du monde vraiment précise donne le départ d’une course contre… disons la montre pour Lou-tsé et son apprenti Lobsang. Parce qu’elle va arrêter le temps. Et ce ne sera que le début des ennuis. Procrastination (voir dictionnaire) s’est assuré la participation de héros et de canailles, de yétis, d’artistes martiaux et de Ronnie, le cinquième cavalier de l’Apocalypse (qui a quitté le groupe avant qu’il devienne célèbre).
Critique :
Bah en fait c’est un très bon Pratchett. Je n’ai pas ri comme j’ai pu rire lors des lectures des premiers tomes (notamment les romans avec les sorcières) mais on retrouve bien un certain coté absurde, notamment dans les dictons pseudo sages des moines du temps.
L’histoire se lit très bien et on ne se perd pas trop malgré quelques descriptions assez abstraites à mon gout. Quand l’auteur décrit le temps en terme de couleurs, d’éclairs etc.. J’ai du mal, j’avoue.
Les personnages sont assez sympathiques avec toujours un petit faible pour la Mort. Suzanne fait assez froide mais elle n’est pas pour autant antipathique. J’ai bien aimé Lou-Tsé, et même Ligion qui se bat avec c’est quoi être humain et c’est aussi en filigrane un peu le questionnement de tout le roman.
J’ai aussi aimé l’intervention de Nounou. Enfin on a l’impression d’avoir affaire à un seul monde. Ce que je veux dire c’est que je trouve que les personnages des différentes séquences ne se rencontrent pas forcement assez (c’est toujours amusant de voir machin vu par un autre personnage central, comme la présence des membres du guet dans Masquerade ou dans La Vérité).
Bref un bon Pratchett, qui méritait bien d’être relu 🙂