Résumé : Nous sommes en 2010. Certains hommes et certaines femmes sont capables de voyager dans la destinée : ils peuvent aller dans leur moi futur, se souvenir partiellement de leur passé et ramènent des informations sur l’avenir du monde. Vincent Blaise est une de ces personnes. Lui et ses “collègues” ont découvert que l’Europe sera aux mains d’un terrible dictateur, Joseph Poney, qui aura le contrôle d’une arme surpuissante nommée Poney-Dragon…
Critique
J’ai lu ce roman dans le cadre de la lecture du mois de Mars au Cercle. Je dois avouer que j’ai assez peu aimé. C’est assez fouillis et surtout on reste sur sa faim.
Les personnages sont assez peu attachants. Vincent Blaise paraît assez instable, limite parano, convaincu que l’accident qui couta la vie à son père est un assassinat. D’autres personnages parcourent le roman mais ils ne sont qu’esquisser, et certains qui auraient pu être intéressants ne font que passer.
Plusieurs fils d’intrigues semblent aussi esquissés et le manque d’exploitation est un peu décevant. La mort du père de Vincent, par exemple, est mentionnée de manière assez appuyée au début et le mot de la fin est jetée rapidement avant de passer à autre chose.
Beaucoup de questions restent en suspens : qui est Natacha ? qui est le cavalier de l’esplanade ? L’intrigue principale (le mystère de Joseph Poney) est résolue de manière hative, avec deux explications possibles (celle de Vincent et celle des autorités à la fin, deux versions qui ont des points communs mais aussi quelques divergences).
Globalement, ca part dans tous les sens, c’est difficile à suivre et trop de points restent dans l’ombre à la fin de la lecture.