Résumé :
A l’OUEST, pour les jeunes élèves ingénieurs fraîchement débarqués de leur prépa natale, tout est nouveau: le campus, les cours, les camarades, le Foyer où la bière coule à flot…
L’occasion pour Peter de se faire quelques amis, quelques ennemis, de se lancer dans le journalisme, de porter des tongs, et d’enquêter à ses heures perdues sur les phénomènes mystérieux qui se déroulent dans la Laverie du campus. Le tout sous le regard attentif du chat Perlipopette, qui comme à son habitude, n’en perd pas une miette…
Critique :
Troisième tome de la série centrée autour de Peter Agor, ce roman nous offre un nouveau cadre, une nouvelle ambiance, pleins de nouveaux personnages…
Bon, alors, le nouveau cadre est sympa : on quitte les prépas parisiennes pour se perdre dans un campus au bord de la mer en Bretagne. J’ai aimé cette ambiance et toute l’organisation de l’OUEST, les ragots, les rivalités…
On retrouve l’humour de Kylie. Petit exemple : on nous parle d’un industriel, Michel de Kanard et de son fils, Godefroy… Bref on retrouve Kylie en pleine forme entre les interludes, les citations en début de chapitre, les jeux de mots etc…
Par contre, si on a lu les deux premiers tomes, on se dit que ce début d’année est bien calme pour Peter. Bon, ok, un repos bien mérité mais j’ai trouvé que ce tome était, désolée Kylie si tu me lis, mais j’ai trouvé que la première grosse moitié était un peu molle.
Enfin je nuance, molle mais c’est surtout qu’on change un peu de registre globalement. Les deux premiers tomes étaient bien centrés sur du policier, des crimes, des intrigues etc… Et là, le côté action (qui se développe surtout dans le dernier tiers) n’est pas aussi central que dans les deux autres. Bref la série évolue (le héros aussi). Cela dit, le roman est bon et (encore une fois !) Kylie nous laisse un peu sur notre faim (à cause de la fin).
J’ai l’impression d’un roman charnière qui sert surtout à introduire un univers où (logiquement, si Peter ne plaque pas tout du jour au lendemain) il devrait passer en tout trois ans. Donc l’auteur prend son temps pour bien mettre en place beaucoup de choses, ce qui explique ce sentiment de lenteur que j’ai ressenti.
En conclusion, dans cette optique, Carrément à l’OUEST est efficace : le décor est planté et on veut en savoir plus. Prochainement, le tome 4 ^^