Résumé (éditeur)
Un Boeing 747 s’écrase près d’Eton. C’est l’une des plus effroyables catastrophes de l’histoire de l’aviation : 332 morts. Un seul survivant : Keller, le copilote, n’a aucun souvenir de l’Occident. Tandis que tout le monde essaie d’oublier l’horreur du drame, lui cherche à comprendre pourquoi il y a échappé. Bientôt, il est hanté par des voix, celles des passagers morts dans le crash. Et cette hantise gagne peu à peu l’ensemble de la ville et des habitants d’Eton. Le jour de vérité approche, une vérité insupportable à laquelle Keller refuse de croire…
Critique
Publié dans les années 70, ce roman d’horreur est la 3e publication de cet auteur, après Les Rats et Fog. Il est intéressant de voir qu’à ses débuts, James Herbert explorait des voies assez éloignées des récits conventionnels de maisons hantées (travers qu’il prendra par la suite, même si ses récits gardent sa touche personnelle). Le fait que l’auteur s’éloigne des récits d’horreur traditionnels donne à ce roman une imprévisibilité assez rafraîchissante et assez angoissante (dans le sens où la cause des phénomènes qui touchent la ville d’Eton est loin d’être évidente).
Les personnages ne sont pas désagréables, sans être aussi fouillés que dans les derniers écrits de James Herbert. Je ne me suis pas particulièrement attachée à l’un d’entre eux. Il faut aussi dire que l’intrigue est tellement fractionnée qu’on a assez peu de temps avec chacun des personnages pour vraiment s’y attacher.
L’intrigue est innovante, encore de nos jours mais la fin m’a un peu déçue et en même temps, il y a ce petit indice qui laisse un arrière goût d’angoisse qui n’est pas désagréable. Disons que j’ai trouvé la fin d’un des personnages un peu cul-cul, surtout après tous les événements horribles qui se produisent dans le roman.
J’ai bien aimé ce roman, on ne s’ennuie pas, l’action va assez vite et les pages se tournent à une vitesse … La fin me laisse un peu dubitative mais la trame de l’histoire sort clairement des sentiers battus et ça, c’est vraiment agréable.