Résumé : Jaina est une puissante mage qui, après bien des épreuves, a préféré vivre dans le port de Theramore plutot que de rester parmi ses collègues à Dalaran. Elle y a ses petites habitudes et son groupe d’amis : Tervosh, un mage comme elle, Peine, une guerrière qui la protège et Kinndy, son apprentie. Et puis un jour, Kalecgos, ancien aspect de la magie et chef du Vol Bleu, vient solliciter son aide : il a perdu une relique puissante et a peur qu’elle tombe entre de mauvaises mains …
Critique : Jaina : le déferlement est un roman dont l’action a lieu dans l’univers de World of Warcraft. Jaina est déjà apparue dans des romans, notamment celui consacré à Arthas, où elle a vu tous ses espoirs placés en lui être réduits à néant.
Quelques petits points seront un peu obscurs pour les néophytes, pas mal de références à des événements antérieurs aussi donc je ne sais pas si je conseillerais à ceux qui ne connaissent pas l’univers. Et c’est bien dommage pour eux…
Ce roman a été écrit par Christie Golden et j’ai toujours trouvé qu’elle nous offrait toujours de magnifiques romans. J’avais particulièrement apprécié ceux sur Thrall et sur Arthas. Le livre est très bon, fluide …
Les personnages sont bien développés et conformes à ce que les joueurs peuvent attendre d’eux. Ma surprise a été de voir un Varian assagi, moins vindicatif mais toujours aussi décidé à botter le cul de la horde. Par contre j’ai l’impression qu’il y a anguille sous roche avec l’un des personnages, Malkorok et au final, en ce qui le concerne, on reste un peu sur notre faim. D’ailleurs la fin est un peu frustrante dans le sens où c’est une fin ouverte, qui ouvre sur autre chose plus qu’elle ne clot un roman …
Dernier point : un reproche. Le résumé sur la 4e de couverture parle de Jaina comme d’une sorcière. J’ai pensé à un défaut de traduction mais le reste utilise bien les termes habituels. Et c’est bien sorceress utilisé dans le résumé anglais; Bref, vu qu’elle est mage et non sorcière je regrette cet emploi. Détail ? Pas tant que ça, parce que le joueur connaisseur de World of Warcraft tiquera un peu sur ce mot et cela donnera une impression de baclé. C’était l’impression que j’avais eu en lisant le résumé d’un autre des romans tirés de ce jeu où ils parlaient d’elfes sylvains (race qui n’existe pas dans le jeu).
Bref un très bon roman, comme on en a l’habitude avec Christie Golden.