Résumé
Fin du XXIe siècle. Un terrible virus sévit et transforme les gens en zombies. Le seul moyen de s’en préserver : boire de l’alcool. Dans ce monde assez glauque, vit Antonin Hoffa. Le jeune homme, qui va feter ses 16 ans demain, a déja décidé de ce qu’il voulait faire : perdre sa virginité et se suicider. Après un repas en famille (glauque) (avec une cousine assez peu encline à l’aider dans son premier projet, il faut bien le dire), il s’esquive pour passer la soirée avec ses copains. Parmi ces derniers, un petit nouveau, Orlando, qui va offrir un étonnant cadeau au jeune Antonin, une voiture qui voyage dans le temps…
Critique
La lecture a été assez difficile par l’ambiance glauque du roman : des personnages qui consomment alcool et drogue sans cesse, un langage “fleuri”, haut en couleur. et surtout un héros qui ne pense qu’à une chose, perdre sa virginité. Il réfléchit parfois à autre chose mais faut dire ce qui est c’est assez rare.
Une fois qu’on a réussi à se plonger dans le roman, ca va mieux. J’aime bien les personnages, surtout Orlando qui est enigmatique. C’est un loup-garou, fruit de l’union d’une femme “saine” et d’un zombi, qui a réussi à éviter d’être emprisonné et surveillé par l’Eglise de la Rédemption (LA grande autorité du XXIe siècle). Il est très riche, généreux, et assez ambigu en ce qui concerne certains de ses gouts …
Le roman fait de nombreuses références au groupe Led Zeppelin. C’est assez sympathique et m’a donné envie d’aller écouter un peu ce qu’ils faisaient. Je ne connaissais que de nom, j’avoue. Pas mal de références musicales dans ce roman donc.
Le coté voyage dans le temps amène à se pencher sur les théories des univers paralleles, des paradoxes temporels mais j’avoue avoir un peu de mal avec le charabia scientifique qui conduit au dénouement. Globalement la fin me laisse sur ma faim… La conclusion (surtout en ce qui concerne Orlando d’ailleurs) me laisse un peu insatisfaite et j’ai l’impression que le roman ne répond pas à toutes les questions qui l’a posées (notamment le cadavre de la fête forraine mais aussi Orlando).
En bref une lecture un peu éprouvante (le coté glauque), assez sympathique cependant (grâce à des héros assez attachants : Orlando mais aussi Antonin et 42-crew) mais une faim relativement décevante. Cela dit j’irais bien voir ce que cet auteur a écrit d’autre. Donc une bonne découverte quand même en ce qui me concerne.