Résumé éditeur :
Avril 1869. Deux jeunes Anglais se perdent, un soir d’orage, dans une forêt de Roumanie. Le comte Stanislas Oglinda de Noapte leur offre l’hospitalité dans son château. Sauvés ? Non, car ils ne sont que des proies pour ce prédateur. Ce dernier se contente cependant de les séparer. Pour quelle raison ? Et cet homme, tout à tour adorable de gentillesse et monstrueux de cruauté, est-il un ange ou un démon ? Dans sa quête pour retrouver Antha, sa cousine, Sebastian Dawley obtiendra l’aide d’une villageoise médium et d’une vampire avide de vengeance.Ensemble, ils découvriront la vérité sur le passé du comte. À moins que cette révélation ne dissimule un secret bien plus horrible…
Tout d’abord je voudrais remercier les éditions du Petit Caveau qui m’ont fait profiter de ce roman en SP et en avant première puisque le roman sort dans trois semaines.
Au départ, l’histoire réunit pas mal d’ingrédients classiques du récit de vampires : la Roumanie, le château isolé et quasi inhabité, l’orage, un noble local fascinant qui accueille avec une prévenance assez déconcertante, la population locale inquiète et soumise… Bref un départ assez classique mais l’originalité de ce roman tient dans l’ambiguïté du vampire. Alors que dans Dracula, par exemple, le vampire n’est attirant que de façade afin d’attirer sa proie et la dévorer, le lecteur n’oublie jamais que Stanislas peut être bienveillant comme sans pitié, voire cruel par plaisir. Et au final, je ressors de ma lecture sans vraiment avoir décidé de quel côté la balance penche le plus. Sans trop en divulguer, certains personnages sont bien travaillés, sans être trop lisses, avec leurs qualités, certes, et leurs défauts, ce qui donne vraiment envie de savoir ce qu’il va leur advenir.
Je remarque cependant deux petits défauts à ce premier roman. Le tout premier réside dans la construction du récit. Le roman est divisé en plusieurs parties, elles-mêmes contenant plusieurs chapitres. La première partie est dédiée à l’action, l’arrivée en Roumanie, la captivité d’Antha et ses tentatives pour s’enfuir ou pour la libérer, selon le point de vue de la jeune femme ou de son cousin. Dans la seconde partie, une vieille femme consent à partager le passé de Stanislas, et ce sur plusieurs chapitres. Le récit est intéressant et prenant mais j’ai trouvé que cela cassait un peu le rythme de l’action avec un retour en arrière assez long. J’aurais préféré des flashbacks plus courts, plus tôt dans le récit, par petites touches, plutôt que cette longue pause dans l’action.
L’autre point qui m’a un peu déplu, c’est l’absence de mention sur la couverture et dans les informations fournies du fait que ce roman est le premier tome d’une série. J’aime savoir dans quoi je me lance, et j’avoue y réfléchir à deux fois avant de commencer de nouvelles séries, surtout dans le cas d’un premier roman. Un peu peur des séries interrompues.
Cela dit, je ne regrette pas d’avoir lu cette histoire. J’ai apprécié les personnages, pour leurs ambiguïtés et je suivrai probablement cette auteure (ainsi que la suite de cette série).
Bonjour.
Merci beaucoup pour votre lecture et votre chronique sur mon roman Le Miroir de nuit. Votre impression sur le comte est justement l’effet recherché et je note votre bémol sur le rythme. Le tome 2 est écrit, mais je dois le retravailler et idem pour le tome 3.
Je vous souhaite une excellente journée et merci encore !
Ardell