Résumé (éditeur)
On trouve des traces de Malhorne à toutes les époques. De Malhorne ou de l’une de ses réincarnations. Des ossements, une empreinte de pied marquée à tout jamais dans le permafrost sibérien, une peinture rupestre, un symbole gravé sur un mégalithe, une statue figée en Louisiane et d’autres identiques à divers endroits du globe. Il est là. Depuis toujours. Jamais il n’a manqué un âge. Et pourtant, mis à part les siens, nul n’a jamais su qui il est, ni où il se trouve. Aujourd’hui, la traque a enfin commencé. Des hommes ont trouvé sa piste et la remontent inexorablement. Seulement voilà ! Avec six milliards d’êtres humains, il peut s’agir de n’importe qui. Et c’est peutêtre vous, ou l’un de vos proches, mais vous ne le savez pas encore…
Résumé (perso) :
Franklin Adamov est un ethnologue. Il part avec un collègue en Amazonie où il découvre une statute d’un chevalier, avec sur la garde de l’épée l’inscription : Malhorne. A son retour (son collègue meurt là-bas), il donne une conférence sur ses découvertes et se fait approcher par une mystérieuse fondation Prométhée qui propose de lui financer ses recherches à condition de venir le faire pour eux.
Critique
Deux histoires se mêlent pendant le roman : les recherches de Franklin et la fondation, et ce qui se passe en même temps et d’un autre côté le récit de la vie de Malhorne. Les deux fils ont des longueurs à mes yeux. La vie de Malhorne tire un peu en longueur à part quelques moments plus intéressants, quand on sent qu’il s’attache aux hommes qu’il cotoit.
La fondation est assez effrayante : ils ont beaucoup de pouvoir, beaucoup de ressources et leurs motivations, enfin celle de leur chef, Craig, ne sont pas très claires. J’apprécie peu les libertés qu’ils prennent : voler de force des statues aux 4 coins de la terre, entrer par effraction chez un particulier sans autre raison que la maison en question porte le nom de Malhorne, enferme un homme…On a l’impression qu’ils n’ont pas de limites et ça, ça fait peur.
Malhorne est un personnage peu clair : dans l’une de ses incarnations (celle du prologue) il est particulièrement peu sympathique. Enfermé dans la fondation, il n’hésite pas à faire étalage de ses pouvoirs psychiques sans avoir l’air de se soucier de qui pourrait en souffrir (cet étalage provoque notamment quelques morts). Je crois que ce qui me gêne, c’est que je ne pige pas son manège. Il semble parfois se moquer de ceux qui l’entourent et parfois il est bon et soucieux du bien être des autres … Un personnage qui ne soit pas parfaitement bon ne me gêne pas mais ici il est incompréhensible et ca rend la lecture difficile.
Franklin est un personnage beaucoup plus humain, avec des réactions censées et donc beaucoup plus attachant mais aussi beaucoup moins présent dans le récit que Malhorne.
Ce roman est le premier tome d’une quadrilogie. J’avais acheté le tome 2 en version numérique lors de l’offre à 0.99 euros de Bragelonne donc je lirai surement le second tome mais probablement pas maintenant. En fait le problème à mes yeux, c’est que je ne suis pas curieuse de la suite. On obtient pas mal d’informations dans le premier tome mais pas de mystère suffisamment fort ne subsiste à la fin pour me rendre vraiment curieuse. Il reste bien quelques questions, même des importantes mais pas assez pour éveiller ma curiosité.